Lundi 16 mai 2011
Géométrie des surfaces



Renseignements : francois.fillastre@u-cergy.fr



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Programme PDF


Les exposés auront lieu au laboratoire de mathématique de Cergy dans l'"Amphithéâtre Colloque" (voir en bas de la page/see below)


Programme

9h45-10h15 Café

10h15-11h15 Gerasim Kokarev (Cergy)
"On regularity of extremal metrics for Laplace eigenvalues on Riemannian surfaces"
I will tell about some variational problems for Laplace eigenvalues on conformal Riemannian metrics on surfaces. The corresponding maximal metrics are often singular and exist if regarded in a generalised sense as certain Radon measures. The regularity theory asks up to what extent such maximal (and, more generally, extremal) measures correspond to genuine smooth Riemannian metrics. I will discuss some recent results in this direction and will show how extra symmetry hypotheses or integral curvature bounds allow to obtain better regularity.
 


11h30-12h30 Marc Troyanov  (EPFL Lausanne)
"Les surfaces à courbure intégrale bornée au sens d'Alexandrov"
Dans les années 1940-1970, Alexandrov et l'"École de Leningrad" ont développé une théorie très riche des surfaces singulières. Il s'agit de surfaces topologiques, munie d'une métrique intrinsèque pour laquelle on peut définir une notion de courbure, qui est une mesure de Radon. Cette classe de surfaces a de bonnes propriétés de convergence et elle est remarquablement stable par rapport à diverses constructions géométriques  (recollements etc.). Elle englobe les surfaces polyédrales ainsi que les surfaces riemanniennes de classe $C2$ ; ces deux classes formant des parties denses de l'espace des surfaces d'Alexandrov. Toute surface singulière qu'on peut raisonnablement imaginer est une surface d'Alexandrov et de nombreuses propriétés géométriques des surfaces lisses s'étendent et se généralisent aux surfaces d'Alexandrov.
Le but de cet exposé est de donner une introduction non technique à la théorie d'Alexandrov, de donner des exemples et quelques-uns des faits fondamentaux de la théorie. Nous présenterons également un théorème de classification des surfaces (compactes) d'Alexandrov.
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12h30-14h15 Repas

14h15-15h15 Charles Frances (Orsay)
"Sur les formes normales des champs de vecteurs conformes"
Un champ de vecteurs X sur une variété riemannienne, ou pseudoriemannienne, (M, g) est dit conforme lorsque le flot local {\phi^t} qu’il engendre préserve la classe conforme [g]. Le but de l’exposé est de décrire une méthode géométrique générale permettant l’étude de ces champs au voisinage d’une singularité, lorsque dim M \geq 3. Cette méthode permet de comprendre complètement les formes normales locales possibles dans le cadre riemannien. En signature Lorentzienne, nous montrerons un résultat de linéarisabilité : sur une variété lorentzienne analytique (M, g) qui n’est pas conformément plate, un champ de vecteurs conforme est toujours analytiquement linéarisable au voisinage d’une singularité.
Il s’agit d’un travail commun avec Karin Melnick.
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15h15-15h45 Café

15h45-16h45  Duc-Manh Nguyen (Bordeaux 1)
"Deformations de structure metrique sur les  surfaces de translation"
Les surfaces de translation sont des surfaces plates à singularites coniques particulières pour lesquelles la partie rotationnelle de l'holonomie de tout lacet est triviale. Sur ces surfaces, on peut definir des flots directionnels dont la dynamique possede de nombreuses propriétés intéressantes. L'espace de modules de ces surfaces joue aussi un rôle important pour l'étude de la topologie et de la dynamique dans l'espace de Teichmüller. Dans cet exposé, on se propose d'étudier des surfaces plates dont la structure métrique est proche de celle d'une surface de translation, ces surfaces sont caracterisées par le fait qu'il existe un certain nombre de disques topologiques, en dehors desquels la structure metrique est identique a celle d'une surface de translation. L'espace de modules de ces surfaces peut être vu comme une déformation de l'espace de modules des surfaces de translation.
Dans un premier temps, on prouve que l'espace de modules en question peut être muni d'une structure affine complexe plate, avec une forme volume parallèle naturelle. Dans le cas des surfaces de translation, cette forme volume coincide avec la forme volume habituelle à une constante près. On montrera ensuite qu'après avoir normalisé cette forme volume par certaines fonctions, le volume de cet espace est fini. Ces resultats nous permettent de retrouver des resultats classiques de Veech et de Thurston concernant le volume des espaces de surfaces de transaltion, et des espaces de surfaces plates polyédrales.

Accéder à l'amphi Colloque (site Saint Martin, université Cergy-Pontoise)